FacebookTwitter
  • Culture Mix
  • Monte Le Son
  • Radio Campus Agen
  • Mes évènements
Menu Haut
Culture Box
Culture Box

  • Actualités
  • Évènements
  • Mag en ligne
  • Jeux Concours
  • Contact
  • Actualités
  • Évènements
  • Mag en ligne
  • Jeux Concours
  • Contact

Ils étaient lycéens à Palissy… Que sont-ils devenus ? #2

14 février 2018Divers

Deuxième édition de notre chronique consacrée aux anciens lycéens agenais du lycée Palissy. Cette fois-ci, c’est Romain – musicien professionnel et enseignant – qui nous raconte son parcours.

Culture-Box : Bonjour Romain, afin de savoir un peu plus qui tu es et de comprendre ton parcours, pourrais-tu te présenter  ?

Romain Lapeyre : Bonjour, Romain Lapeyre, je suis actuellement professeur agrégé de musique en collège à Bobigny (93) et violoncelliste. Je m’occupe des Classes à Horaires Aménagés Musique du collège, joue aux côtés de l’ex-rugbyman Omar Hasan et enseigne le violoncelle au sein du Sistema Europe Youth Orchestra qui se réunit tous les ans dans des capitales européennes différentes.

C-B : Tu viens d’une famille très ancrée dans la musique, as-tu toujours souhaité en faire ton métier ? 

R.L : Mon père, Alban, aujourd’hui retraité, était professeur d’éducation musicale et de chant choral au collège Louis Ducos du Hauron d’Agen. Mon frère, Julien, violoniste professionnel est basé à Genève en Suisse. Ma mère, Isabelle, n’est pas musicienne bien que très mélomane. C’est vrai que depuis tout petit j’ai baigné dans le « monde musical » en assistant et en participant aux multiples concerts de mon père. J’ai d’ailleurs eu la chance de pouvoir commencer la musique au sein de l’école associative « Musiquenvie » car, comme son nom l’indique, l’envie de faire de la musique doit être primordiale. Et cette envie, je l’ai eu depuis tout petit. Ce n’est qu’après l’obtention du Bac Littéraire option musique, que j’ai compris que je voulais en faire mon métier.

C-B : À partir de quel âge t’es-tu consacré au violoncelle et quelles études as-tu suivies ?

R.L : J’ai commencé le piano à l’âge de 5-6 ans et le violoncelle à 11 ans. J’ai débuté l’apprentissage du violoncelle à l’école Musiquenvie puis j’ai étudié auprès de Joëlle Duprat qui enseignait à l’école de musique de Villeneuve-sur-Lot. J’ai ensuite intégré le conservatoire de Bordeaux à 15 ans où j’ai obtenu mon prix de violoncelle trois années plus tard. Après deux années de perfectionnement à Paris, j’ai pu intégrer la Royal Academy of Music de Londres en cycle Master. Par ailleurs, j’ai étudié la musicologie à la Sorbonne où j’ai obtenu un Master Recherche et plus récemment un Master MEEF Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation.

C-B : Tu as donc étudié à la Royal Academy of Music, une prestigieuse école londonienne dans laquelle ont étudié nombreux musiciens de renom tels que Matthew Bellamy du groupe Muse. Comment as-tu réussi à y entrer ? 

R.L : Je suis rentré à la Royal Academy of Music en 2012 après un concours très sélectif. Il m’a fallu travailler plusieurs mois sans relâche pour me préparer. Vous devez jouer pendant environ une demi-heure un programme du répertoire exigeant devant un jury composé de musiciens professionnels. J’ai eu le bonheur d’y être accepté avec l’intégralité des bourses mises à disposition par l’établissement.

C-B : Grâce à un concours interne tu as également été sélectionné parmi les 800 élèves pour jouer devant la Reine d’Angleterre, Paul McCarthney, Mick Jagger et biens d’autres. Comment as-tu vécu ce moment ? 

R.L : J’étais extrêmement heureux mais aussi, je dois l’avouer, anxieux à l’idée de jouer devant la Reine d’Angleterre et un tel parterre de personnalités ! Une occasion comme celle-ci ne peut pas se refuser. Ce fut une journée extraordinaire bien que très codifiée en raison de la présence de sa majesté. En plus de m’être produit, j’ai pu échanger avec Paul McCarthney, Jamie Cullum, Steven Isserlis et le compositeur John Adams.

C-B : J’imagine que tu joues un peu partout, peux-tu nous parler des lieux marquants où tu as pu jouer ? 

R.L : En tant que violoncelle solo de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne pendant près de dix ans, j’ai eu l’occasion de jouer dans toute l’Europe, en Amérique et en Asie. Si je devais retenir trois salles, je dirais le Carnegie Hall de New York, le Concertegbouw d’Amsterdam et les BBC Proms de Londres. Plus récemment, ce fut un réel bonheur de jouer en mai dernier les Noces de Figaro de Mozart au Festival les Folies Vocales d’Agen. C’était un véritable plaisir de revenir dans ma ville natale pour y jouer, retrouver mes proches et partager la scène aux côtés des Chants de Garonne.

C-B : Beaucoup d’artistes s’accordent à dire que la musique n’est pas seulement un métier, mais également une passion, en est-il de même pour toi ?

R.L : Absolument, la musique doit être une passion pour quiconque souhaite en vivre. Qu’on soit artiste, soliste, musicien d’orchestre ou professeur, la passion doit être la même ! J’aime l’idée de rapprocher l’amateur du professionnel. L’amateur aime, le professionnel en vit. Malgré mon statut de fonctionnaire aujourd’hui, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas devenir « un ouvrier spécialisé » de la musique. Pour cela, il faut se remettre en question, rechercher, travailler et multiplier les rencontres professionnelles.

C-B : Comment vois-tu la suite de ta carrière ? Qu’aimerais-tu faire ? 

R.L : Ma principale activité aujourd’hui est d’enseigner la musique en collège. Ce métier est fascinant car j’aime l’idée de pouvoir transmettre mon amour pour la musique. C’est toutefois un véritable challenge, particulièrement de nos jours où les jeunes n’écoutent plus que du rap. Mon souci premier a été de leur faire découvrir la richesse des différents styles musicaux et de les ouvrir notamment au répertoire de la Chanson Française. J’anime la chorale de l’établissement qui se compose de 120 élèves choristes et des professeurs. J’espère un jour pouvoir monter un orchestre avec eux sur le modèle du Sistema Vénézuélien et pourquoi pas nous produire sur plusieurs scènes parisiennes…

C-B : Si tu devais citer une chose de notre département qui te manque, ce serait quoi ? 

R.L : Indéniablement, ma famille et la qualité de vie ! Et si je dois me confesser, je dirais le magret de canard…

C-B : Pour finir Romain, aurais-tu un conseil pour nos lecteurs, qui eux aussi souhaitent vivre de leur passion ? 

R.L : Ne jamais renoncer ! Il faut toujours suivre son instinct, accepter de douter et toujours se rappeler des personnes qui nous ont accompagnées pour grandir.

 

© Peter Adamik

© Peter Adamik

Interview réalisée par Cyril Paulhe

 

Nombre de visite sur l'article: 814
Share on Facebook Share
Share on TwitterTweet
Share on Pinterest Share
Share on LinkedIn Share
Send email Mail
Print Print
Articles similaires
Le son de nos mains, un spectacle inédit en langue des signes !
3 mars 2018
À la découverte du projet de Marmotte et Projection…
20 février 2018
Des formations agricoles à la pointe dans le 47 !
6 janvier 2018
La Maison de l’Europe de Lot-et-Garonne t’attend !
6 janvier 2018
Laisser un commentaire

Annuler la réponse

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs requis sont notés d’un *

EffacerEnvoyer !

Les partenaires

Facebook

Culture Box
© 2016 Culture Box - Création du site internet par JSB Communication

Mentions Légales

Les cookies nous permettent de vous proposer nos services plus facilement. En utilisant nos services, vous nous donnez expressément votre accord pour exploiter ces cookies.OK En savoir plus
Privacy & Cookies Policy

Nécessaire Toujours activé