
Ce mois-ci, nous vous présentons le métier de facteur d’instruments à vent . Pour cela, nous sommes allés à la rencontre de Jonathan à son atelier « La Petite Harmonie ».
Petit zoom sur son parcours :
Jonathan a passé son CAP en réparation d’instruments à vent en 2001. Fraîchement diplômé, il travaille un an dans un magasin généraliste puis six mois dans un atelier de fabrication de flûtes traversières haut de gamme. En 2008, l’ouverture de son atelier « La Petite Harmonie » se réalise dans la rue Lafayette d’Agen . Jonathan est avant tout musicien depuis son très jeune âge. « C’est la musique le point de départ. L’envie de faire un métier avec ses mains et l’attirance artisanale au moment des stages du collège ». Depuispeu, il s’occupe de monter des orchestres dans les écoles primaires et collèges. Il est donc chargé de livrer les instruments, les suivre et les entretenir.
Facteur d’instruments à vent, kezaco ?
Ce métier se découpe en deux parties . La partie principale est la technique, partant d’un simple nettoyage il peut aller jusqu’à réaliser une réparation complète. Ainsi qu’une partie commerciale où il cherche les meilleurs instruments suivant le profil des personnes autant en vente qu’en location.
Jonathan conseille à toutes personnes souhaitant faire ce métier d’être passionné avant tout et avoir un petit peu de folie. Il ne faut pas choisir ce métier par hasard et ne pas avoir peur de voyager mais surtout avoir la tête sur les épaules.
Comme tous les métiers, il y a de nombreux avantages et inconvénients. On commence par certains avantages. Premièrement, vu qu’ils sont (principalement) leur propre patron, ils ouvrent aux horaires qu’ils souhaitent et ils ne sont sous les ordres de personne. Puis il est agréable de travailler au milieu de sa passion et d’être en contact en permanence avec des personnes qui la partagent. Niveau inconvénient , car oui il y en a , il faut aimer la solitude pour apprécier en totalité son métier car l’atelier n’est pas plein à craquer comme certains magasins. Il faut également tout gérer soi-même et la régularité de travail n’est pas forcément au rendez-vous . Mais aucune inquiétude : on ne s’ennuie jamais !
Exemple de formation :
Jonathan a réalisé ses études à l’ITEMM (Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique). Cette école, basée au Mans (72), propose plusieurs formations. Mais celle qui retiendra notre attention pour cet article est le CAP qu’a passé l’artisan. Le diplôme peut être obtenu autant en alternance (deux ans) qu’en continu (neuf mois à temps plein). Le programme de la formation est divisé en deux parties : la partie générale commune à toutes les options du CAP et la partie technique spécifique à l’étude des instruments à vent. Au programme culture professionnelle, enseignement théorique et pratique et enseignement général (uniquement pour les non titulaires d’un diplôme de niveau V).
Pour en savoir plus sur les formations proposées, les conditions d’admission… Rendez-vous sur le site de l’ITEMM (http:// itemm.fr/) !
Article proposé par Adeline